Pouvant mesurer jusqu’à 13 centimètres, le gecko de Manapany est reconnaissable grâce à sa couleur verte et ses traits rouges sur la tête. Malgré son côté mignon, l’animal pourrait disparaître dans les prochaines années.
Diurne et arboricole, le gecko de Manapany vit dans les arbres et plus particulièrement dans les vacoas que l’on peut retrouver en bord de mer. Il y a quelques décennies, on comptait plusieurs dizaines de milliers de spécimen à La Réunion. Aujourd’hui, ils ne sont que quelques milliers.
Se cachant dans les vacoas de Saint-Joseph, le gecko vert de Manapany, menacé d’extinction, est protégé par certains habitants, comme l’explique Bruno : "Depuis 4 ans, on a gardé nos arbres dans lesquels ils se nichent comme les vacoas et les arbres de bord de mer. On essaye de faire le mieux pour les préserver", confie-t-il.
Proposée par l’association Nature Océan Indien, une conférence a eu lieu pour sensibiliser quant aux geckos. Les Réunionnais étaient au rendez-vous, soucieux de protéger le lézard péï : "Ça représente clairement La Réunion, du coup c’est important d’en savoir plus", indique une femme. Une autre continue : "C’est vrai que c’est quelque chose d’important puisque c’est un animal qui risque de disparaître vu qu’il est uniquement dans le sud de l’île. C’est intéressant d’avoir plus d’informations pour mieux le connaître", conclut-elle.
Menacés par d’autres espèces exotiques de La Réunion, le petit lézard vert doit être protégé : "Le fait de faire attention quand on déplace des pots ou qu’on prend sa voiture, participe à le protéger, explique Nicolas Huet, chargé d’études au sein de l’association Nature Océan Indien, il faut faire attention de ne pas avoir de geckos exotiques dans sa voiture, au risque de les introduire dans des milieux où ils sont absents", indique-t-il.
Le gecko vert de Manapany est une espèce sur le point de disparaître, une bonne raison pour le protéger.
Patrick Rivière.