Vous l’avez sans doute remarqué en faisant vos courses, depuis la semaine dernière des pancartes rouges sont affichés dans les poissoneries des grandes surfaces. Un nouveau logo qui indique les poissons péchés localement, d’ailleurs 18 à 20 tonnes d’espadon ont péchés ses derniers jours au large de la Réunion.
L’espadon passe par différentes étapes de la ligne jusqu’à nos assiettes.
Après plusieurs jours en mer, le Vetyver 8 est de retour à la Darse du Port. Sous le masque du capitaine, un large sourire. "On était dans le sud de Saint-Philippe. On a fait six jours de mer pour ces prises."
Pêché, étiqueté et stocké, l’espadon est ensuite exporté dans un bâtiment où il est classé en fonction de sa qualité.
À La Réunion, 15 à 20 tonnes de poissons sont pêchées par semaine. Au large de l’île plusieurs espèces sont disponibles régulièrement.
"Il y a toute la gamme des poissons pélagiques qui sont pêchés par tous les bateaux, des plus petits aux plus gros. L’espadon, bien entendu, mais uniquement par les mini longliners et les longliners. À côté de cela, il y a le thon à chair rouge, la daurade, le lancier, le marlin et du requin", énumère un pêcheur, non sans fierté.
Reste ensuite l’ultime étape : la mise en rayon. Nadine est en charge de la poissonerie dans un hypermarché du Port ; où l’espadon arrive entier.
Depuis une semaine, pour mettre en avant ces produits pêchés localement, et tenter de rivaliser avec les produits importés, un logo plus visible a fait son apparition sur les étiquettes. Les consommateurs apprécient.
"On reconnaît directement le poisson. C’est une préférence aussi, parce qu’on a une zone de pêche quand même assez extraordinaire. Ce serait mieux s’il y en avait plus encore dans nos assiettes", estime une consommatrice.
En carry, à la poêle ou au four, l’espadon se déguste de différentes façons et pourrait être dans beaucoup d’assiettes pour les fêtes de fin d’année.