Depuis une quarantaine d’années, Eric Toussaint-Barret est producteur de fraises à Montvert les Hauts. Il confie que 2018 est une année peu favorable au petit fruit rouge.
Un cocktail de fraises fraîches, une coupe de fruits, une tarte ou encore des muffins... Il y en a pour tous les goûts.
Avant que les fruits soient transformés, ils passent entre les mains d’Eric Toussaint-Barret. Cela fait une quarantaine d’années que l’exploitant agricole produit des fraises à Montvert les Hauts, tout en améliorant sa manière de faire, au fil des ans.
"On était en pleine terre avant, mais vu les problèmes de sol et surtout les rotations, on n’avait pas assez de foncier, ces dernières années nous sommes passés en hors sol. Nous essayons de produire de la fraise tant bien que mal."
De l’importation de plants en bonne santé en passant par la lutte contre la mouche Suzukii, ravageuse des plantations, les 600 m2 de fraises hors sol que cultivent Eric Toussaint-Barret exigent beaucoup d’attention. Surtout que le début d’année a été particulièrement difficile.
"Il faut vraiment être vigilant. Cette année, la pluviométrie très abondante qui a duré pendant quatre à cinq mois. Le dernier coup de grâce c’était Fakir. Depuis que je travaille, c’est vraiment une année très catastrophique. Quand on voit une barquette de fraises à 2 ou 2,50 euros, il ne faut pas dire que c’est cher, parce qu’il y a du travail derrière."
Si le travail est conséquent, le résultat est à la hauteur, une fois le fruit arrivé à maturité. Pour en profiter, rendez-vous est donné à la Fête de la fraise en octobre prochain, à l’occasion de la pleine saison du petit fruit rouge.