Passionné de plongée, Armel est allé explorer le 15 septembre le Haï Siang, une épave à plus de 50 mètres de profondeur en face du Cap Homard. Les poissons ont depuis investi les lieux, les coraux s’y développent. Il s’agit d’une des 5 épaves de La Réunion, très prisée des plongeurs il faut tout de même avoir un niveau 3 en plongée pour espérer atteindre le bateau, une descente de 10 minutes à pic pour ne pas dériver avec le courant.
Invisible depuis la surface et pourtant, à seulement trois kilomètres au large des Aigrettes, le Haï Siang trône au fond de l’océan. Même dans l’eau, il faut entamer une descente de 54 mètres pour distinguer doucement le langoustier taïwanais. À cette profondeur, seuls des plongeurs expérimentés comme Armel peuvent s’y aventurer.
"C’est une plongée où on descend dans le Grand bleu, il n’y a pas de corde pour descendre sur l’épave. C’est un petit peu la grande surprise et on voit une grande masse sombre apparaître au fur et à mesure de la descente pour voir ensuite se dessiner l’épave dans son ensemble. C’est vraiment une très grande épave."
"Quand on arrive à l’épave, on commence toujours par le plus bas de la plongée, en profondeur, pour ensuite remonter sur le dessus de l’épave et explorer toute la vie qui a pu s’y installer."
Coulée volontairement dans les années 80, à l’exception des deux mâts posés sur le sable, la structure du bateau, de 49 mètres de long, reste bien conservée. Une vraie chasse au trésor pour les passionnés de plongée.
"C’est quelque chose d’impressionnant, on se sent tout petit à côté, c’est quelque chose de magique de voir une épave, alors que c’est quelque chose qui flotte normalement. Et là en plus on voit la vie qui se crée dessus, l’épave est colonisée par les coraux et les poissons, c’est vraiment superbe à voir."
En effet, la faune et la flore marine semblent reprendre leurs droits. "On peut apercevoir des murènes, la vie s’est vraiment installée sur l’épave avec toute ces petites algues."
Si l’envie d’explorer toujours plus démange les amoureux de la mer, pas question de s’attarder trop longtemps, la sécurité prime sur le plaisir. À 50 mètres de profondeur, il faut se contenter d’un spectacle de courte durée, mais rien n’empêche de renouveler l’expérience.