Mesure phare actée par le préfet en novembre dernier, l’interdiction des pique-niques bouleverse les habitudes des familles réunionnaises. Rencontre avec des réfractaires.
La tradition du pique nique doiminicale est désormais mise à mal depuis près de trois mois. "Il fait chaud, à la réunion, je ne peux pas rester à la caz pour mon anninversaire" assure un sainte-marien.
Pour d’autres, ces arrêtés préfectorales sont contradictoires. Alors que le pique-nique est une véritable institution sur notre île, nombreux sont les réunionnais qui soulignent que l’arrêté en vigueur paraît disproportionné au regard du monde présent dans d’autres lieux publics. "Les avions sont pleins et les églises sont pleines" souligne un amateur de pique-niques.
Même si la majorité des réunionnais se plient à l’arrêté préfectoral, une certaine lassitude est ressentie. "Le pique-nique à la Réunion c’est sacré. On peut aller dans les centres-commerciaux mais pas faire de pique-nique, c’est ridicule." s’insurge un passant interrogé au micro d’Antenne Réunion. Beaucoup confient organiser ou participer à des pique-niques sauvages en comité réduit. Pour eux, la crise sanitaire risque de durer, et il faut apprendre à vivre avec...