Alexandra Crescence est vice-présidente de l’association MEMS (Mon endométriose, ma souffrance), créée en 2011. Le but de cette association est d’aider les femmes qui souffrent d’endométriose à mieux comprendre ce qu’elles vivent au quotidien et leur apporter un soutien psychologique. Elle témoignage sur LINFO.re.
C’est en 2009 que le diagnostic d’Alexandra Crescence tombe. Elle avait alors 25 ans. "À l’époque, je n’avais pas forcément envie d’avoir un enfant tout de suite. On m’a expliqué que je risquais d’avoir des problèmes pour en avoir, avec cette maladie. J’ai entamé mon parcours avec mon médecin et, finalement, j’ai réussi à avoir mes deux enfants naturellement", explique-t-elle.
"L’endométriose est une maladie handicapante au quotidien et qui nécessite de l’écoute et de l’accompagnement", poursuit-elle. "C’est une maladie qui est liée au flux menstruel. On essaie de sensibiliser très tôt les jeunes filles au fait qu’avoir mal pendant ses règles, ce n’est pas normal."
L’association fait un certain nombre d’actions comme LendoMarche, organisé lors du dernier samedi du mois de mars. "Avec cette marche, on essaie de donner de la visibilité à la maladie. On a une page Facebook qui s’appelle “l’endométriose : toutes mes questions”. Le but, c’est justement de partager cette expérience, que les femmes puissent poser leurs questions et qu’on puisse se soutenir entre nous."
Alexandra Crescence insiste qu’elle n’est pas médecin. "On n’est pas là pour donner des diagnostics médicaux. On est là pour essayer d’accompagner et d’orienter les femmes. Après, on explique toujours, qu’en cas de doute ou de gros soucis de santé, il faut consulter un médecin spécialiste de l’endométriose."
Elle rappelle d’ailleurs à toutes les femmes que son association est là pour elles, mais aussi pour les conjoints. "Il faut savoir que l’endométriose touche également le couple. Nous sommes là aussi pour les hommes qui ont besoin d’échanger avec nous parce que leur femme ou leur fille sont atteintes d’endométriose et qu’ils ont aussi ce besoin là de parler", conclut-elle.