L’endométriose, maladie longtemps ignorée, est responsable de douleurs pelviennes invalidantes et aussi d’infertilité, parfois très difficile à vivre au quotidien. La semaine de prévention et d’information sur l’endométriose, qui s’achève ce 14 mars, est l’occasion de sensibiliser face à cette maladie encore peu connue.
A Saint-Paul ce samedi, une manifestation est organisée dans les jardins de la mairie de Saint-Paul de 9h00 à 12h00 pour sensibiliser à l’endométriose. Différentes activités sont proposées. La Karavan santé de la Ville de Saint-Paul effectue le déplacement tout comme les membres des associations Mon endométriose ma souffrance, Endo espoir, du Planning familial et du Point info santé du Département.
L’endométriose se définit comme la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à l’endomètre qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales. Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgitée dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. Le symptôme le plus courant de l’endométriose est la douleur.
Une femme sur dix concernée
Règles douloureuses, douleurs pendant les rapports sexuels, douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner, abdominales, douleurs pelviennes pouvant irradier jusque dans la jambe… Il est difficile de calmer les douleurs, quand elles sont identifiées.
Ces symptômes, très handicapants, ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes atteintes avec un retentissement majeur sur leur vie personnelle et conjugale mais également professionnelle et sociale.
Pour détecter la maladie, une échographie pelvienne est réalisée par voie endovaginale (la sonde de l’échographe est placée dans le vagin, ce qui permet d’obtenir des images de très bonne qualité).
Plusieurs associations telles que "EndoFrance", "Mon endométriose Ma souffrance", viennent en aide aux femmes atteintes d’endométriose dans leurs démarches.
De la constitution d’un dossier médical, en passant par la prise en charge des soins puis de la reconnaissance travailleur handicapé (RQTH) pour les cas les plus graves, les associations remplissent un véritable rôle de conseiller.