Cinq candidats, cinq programmes pour la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR). La campagne bat son plein. Pierrick Robert, Pascal Plante, Myriam Boullay, Rico Vimbaye et Bruno Cohen ont deux semaines pour convaincre. Appelés à voter depuis ce mercredi 4 mai, les chefs d’entreprise ont deux semaines pour faire leur choix. Résultats du scrutin le 18 mai prochain.
Pierrick Robert est soutenu par le président sortant Ibrahim Patel, veut redynamiser l’économie locale en créant une zone franche. “Elle va servir à alléger les charges, à faire en sorte que nous puissions sauver l’emploi et aussi redynamiser toute l’activité de toutes les zones qui pourraient être concernées”, souligne-t-il.
Sur la liste ‘Ensemble pour nos Entreprises’, Pascal Plante, lui, joue la proximité. Il veut faciliter la vie entrepreneuriale. “Il est important que la CCIR puisse aller auprès des chefs d’entreprise, chez eux, pour pouvoir les accompagner, monter les dossiers et faciliter leur vie au quotidien puisque les papiers et le montage de dossier sont toujours un peu compliqués”, soutient-il.
Myriam Boullay, pour sa part, souhaite aussi rapprocher la CCIR de l’entreprise. Elle veut aussi agir pour décongestionner le port et accompagner les entrepreneurs devant les banques. “Nous allons faire une réunion avec les banques. Nous voulons créer un label CCIR qui sera le garant vis-à-vis des banques. Nous serons la garantie pour les banquiers et ces derniers ne pourront plus refuser des dossiers d’investissements pour ceux qui veulent créer ou s’agrandir", explique-t-elle.
Devenir garant, c’est ce que propose aussi Rico Vimbaye en cautionnant les porteurs de projets à hauteur de 50 000 euros. Il veut aussi reprendre la gestion de l’aéroport et développer des zones d’activité de proximité. “Des zones d’une ville seront réservées aux habitants de cette ville. Habiter et travailler dans le même village fait que les gens travailleront chez eux et laisseront la voiture”, précise-t-il.
Enfin, Bruno Cohen, à la tête de la liste ‘Union Péï’, soutient la création d’une zone franche à La Réunion mais, selon lui, cela ne pourra se faire sans une dépolitisation de la CCIR. “Pour lutter à armes égales dans l’océan indien, nous devons absolument être considéré comme zone franche que seule une chambre de commerce non-politisée pourra développer. Car, les politiques vivent de l’octroi de mer et ça, ce n’est pas acceptable”, maintient-il.