Le jeudi 4 avril sera marqué par une grève nationale dans l’Éducation Nationale. Les syndicats de l’éducation se mobilisent pour dire "NON à la Loi Blanquer", ils rejettent "l’Ecole de la confiance".
Les syndicats de l’Éducation font front commun contre le projet de loi pour "l’Ecole de la confiance" prônée par Jean Michel Blanquer le ministre de l’Education.
Ce projet de loi sur "l’école de la confiance" suscite la défiance.
Voté par l’Assemblée nationale, ce projet de Loi doit encore passer début mai devant le Sénat et les syndicats aimeraient le voir retoqué ou même abrogé.
Les organisations syndicales de l’éducation évoquent la destruction programmée du service public.
Un projet contesté par les syndicats
Plusieurs dispositions sont dénoncées par les syndicats. Dont la création d’"établissements publics des savoirs fondamentaux", dont l’objectif sera de "rassembler en une seule entité un collège et une ou plusieurs écoles du même secteur, et qui fait redouter à certains la disparition des directeurs d’école".
Le texte qui sera discuté au Sénat en mai explique, dans son article 6, que "les établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux sont dirigés par un chef d’établissement qui exerce simultanément les compétences attribuées au directeur d’école par l’article L. 411-1 et les compétences attribuées au chef d’établissement par l’article L. 421-3".
Il précise également que "un ou plusieurs chefs d’établissement adjoints, dont un au moins est chargé des classes du premier degré, exercent aux côtés du chef d’établissement. Ce chef d’établissement adjoint, chargé du premier degré, est issu du premier degré. Les modalités de son recrutement sont fixées par décret".
Plusieurs questions sont posées : les directeurs d’école deviendront-ils de manière automatique les adjoints du chef d’établissement ? Et avec quelles prérogatives ?