Même si l’inflation impacte directement le pouvoir d’achat des consommateurs, les habitués des marchés bio sont toujours au rendez-vous.
N’épargnant aucun secteurs, la hausse des prix affecte même le marché du bio. Avec une baisse de 5,9 % en France en mars et ce, sur une année, le secteur du bio est fortement impacté. Malgré tout, selon les professionnels, à La Réunion, la fréquentation et les prix restent stables.
Au marché traditionnel de Saint-Paul, la question du bio n’est pas une priorité. Ce qui ressort le plus des avis des consommateurs, c’est la cherté du bio : "Je viens au marché traditionnel parce que c’est moins cher, s’exprime une dame, en plus il y a plus de choix je trouve". Pourtant, le marché bio de l’Eperon, toujours à Saint-Paul, dispose sur ses étales de nombreux fruits et légumes de saison, ce qui a le don d’attirer les consommateurs, malgré l’inflation : "Moi je trouve ça plus sain, explique une adepte du bio, j’aime bien l’idée qu’il n’y ait pas de pesticides". Une dame rajoute : "J’aime bien la convivialité, on rencontre le marchand, on peut discuter. On est un peut plus sûr de ce qu’on mange".
Questionnés, certains marchands se disent satisfaits. En effet, ici, aucune baisse n’est à déploré selon les experts, au niveau du prix comme au niveau de la fréquentation : "Je dirai qu’il y a même plus de monde, on dirait que les gens fréquentent plus les marchés bio", s’exprime un commerçant. "Les gens entendent parlé du marché bio de l’Eperon, explique un autre marchand, et régulièrement on a de nouvelles personnes qui passent".
Semblant ne pas connaître la crise, le marché du bio ne représente qu’uniquement 5% des terres agricoles réunionnaises.