Parmi les mesures du projet de loi du ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, "pour une école de la confiance" : Les drapeaux et la Marseillaise doivent être bien présents dans les établissements scolaires.
Le texte impose l’affichage, dans les salles de classe des écoles, collèges et lycées, des drapeaux français et européen, de la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" et des paroles de l’hymne national.
Pour plus de précision : La loi publiée au BO du 26 juillet 2019 indique que "L’emblème national de la République française, le drapeau tricolore bleu blanc rouge, le drapeau européen, la devise de la République et les paroles de l’hymne national sont affichés dans chacune des salles de classe des établissements du premier et du second degrés publics et privés sous contrat".
La présence du drapeau tricolore et du drapeau européen, ainsi que des paroles de l’hymne national dans les salles de classe est obligatoire. Qu’en pensent les parents et les élèves ? Cette mesure est-elle vraiment nécessaire ?
Dans les établissements scolaires de La Réunion, toutes les classes ne disposent pas encore de ces drapeaux.
Les enfants interrogés aux abords des écoles connaissent une bonne partie de la chanson mais ne sont pas forcément au courant de sa genèse.
Le chant guerrier a été écrit en 1975 par Rouget de Lisle lors de la déclaration de guerre de la France à l’Autriche. Il est adopté comme chant patriotique la même année pendant une petite décennie. Mais c’est en 1879 qu’il devient alors chant patriotique.
C’est un appel patriotique jusqu’en 1804 qui vise à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l’invasion étrangère.
La IIIe République en fait l’hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution.
Pendant la période du régime de Vichy, elle est remplacée par le chant Maréchal, "nous voilà !"