A la veille de la Toussaint et de la Fête des morts, les cimetières se préparent à accueillir les proches des défunts. Si les moustiques rodent prêt des fleurs, l’épidémie de chikungunya débutée en 2005 n’est plus d’actualité. Pour remplir les vases à fleur, l’eau n’est plus interdite, elle entre en concurrence avec le sable.
Cette année, pour la Toussaint et la Fête des morts, les familles sont en plein dilemme : comment remplir les vases à fleurs ? L’épidémie de chikungunya démarrée en 2005 ne sévit plus à la Réunion, l’eau n’est plus interdite dans les cimetières.
D’autant plus que dans celui de Sainte-Clotilde, l’eau et les tombes sont propres et entretenues, il y a moins de chance de voir les moustiques proliférer. Du coup, les enfants en profitent pour vendre des arrosoirs aux visiteurs des cimetières.
Depuis l’épidémie de chikungunya, le sable était pourtant entré dans les mœurs au moment de célébrer les défunts. L’Association de Santé Océan Indien (ARS-OI) continue d’ailleurs de mettre du sable à disposition.
Car selon l’association, à la Toussaint : "les nombreux vases à fleurs remplis d’eau deviennent des gîtes larvaires, s’ils ne sont pas correctement entretenus ou vidés".
Accompagnée des communes de la Réunion, l’ARS-OI sera présente dans les 65 cimetières de l’île pour conseiller et informer les visiteurs sur la prolifération des moustiques et sur les maladies transmises par l’insecte.
Mais à l’entrée des cimetières, le choix entre eau et sable est laissé au visiteur. Dire que celui-ci doit déjà choisir entre fleurs naturelles et fleurs artificielles.