La foire de Bras-Panon se tient durant ces vacances scolaires de mai. Cet évènement est l’occasion pour les producteurs locaux de présenter leurs produits. C’est ainsi qu’un stand de chocolat se démarque avec ses tablettes de chocolat à la vanille composée d’ingrédients 100% péi. Toutefois, son prix peut freiner les fervents de douceurs, car le prix de la tablette de chocolat est élevé à 17 euros. Un prix néanmoins justifié.
À l’occasion de la foire de Bras-Panon, des chocolatiers ont mis en avant leur production, résultat du savoir péi : du chocolat à la vanille. En effet, le chocolat est composé de vanille, de la coopérative ProVanille, mais aussi de cabosses de cacao issues du sol réunionnais.
Le prix de la tablette de chocolat à la vanille 100% péi est élevé à 17 euros. Certains clients sont prêts à mettre les sous pour déguster du chocolat de qualité : "On achète tellement de choses chères, alors quand c’est bon, pourquoi pas ?", s’exprime un client.
D’autres, cependant, bien qu’attiré par la tablette, n’ose pas l’acheter : "C’est une bonne chose, mais le problème, c’est le prix. 17 euros une tablette de chocolat, c’est chaud", déplore une passante.
Le prix de la tablette de chocolat à la vanille est justifié par la rareté des cabosses de cacao sur l’île, mais aussi par son association avec de la vanille péi, de bonne qualité.
"Associer la vanille à d’autres produits, ça permet aussi de lui donner une autre image, mais aussi d’apporter de la valeur ajoutée pour nos adhérents. Dans le cadre de la foire agricole, on peut montrer aux gens qu’on est capable d’innover et s’associer la vanille à d’autres produits. Alors, imaginez tout ce qu’on pourrait faire avec tous les bons produits de La Réunion", explique Willy Boyer, président de ProVanille.
Une édition limitée est disponible à la foire et, pour l’occasion, 20 à 22 kilos de cacao ont été récoltés. Ce chocolat péi est une lueur d’espoir pour le développement de la filière cacao.
"Le rôle de la chambre d’agriculture est d’accompagner le transformateur en produisant pour lui des cabosses de cacao", fait savoir Frédéric Vienne, président de la chambre d’agriculture.