Pour évaluer la consommation de drogues, une étude du CNRS a mesuré "la concentration des métabolites de ces drogues dans les eaux des égouts". Du cannabis a été repéré dans les eaux usées de St-Pierre.
Afin de fournir "une évaluation réelle de la consommation de drogues illégales en France, une vaste étude du CNRS a mesuré pour la première fois la concentration des métabolites de ces drogues dans les eaux des égouts".
Cette étude démontre "le niveau extrêmement élevé de la consommation de drogues en France, en particulier de la cocaïne et du cannabis, pour lequel la moyenne de consommation de nombreuses villes françaises est supérieure à celui d’Amsterdam ! Des villes comme Lille, Montpellier et Avignon sont particulièrement touchées" dévoile Libération.
La mesure de la présence de drogues dans les eaux usées est "une technique qui se développe dans de nombreux pays et qui répond à cette exigence de rapidité tout en dressant un panorama national complet".
Et c’est bien cette technique qui a été utilisée par des scientifiques du CNRS de Paris Sud - en collaboration avec Veolia - pour mesurer la concentration de 17 drogues illégales dans 25 collecteurs d’eaux usées à travers la France.
Les drogues recherchées étaient la cocaïne et ses métabolites, les drogues synthétiques, les opiacés et enfin le cannabis.
Les collecteurs dont les eaux ont été analysées drainaient les eaux de villes de 10000, 30 000 et 100 000 habitants dont Paris et l’ile de la Réunion, précisément Saint-Pierre.
A La Réunion, la cocaïne et ses métabolites, les drogues synthétiques et les opiacés n’ont pas été détectés dans les eaux des égouts de Saint-Pierre. Par contre, le cannabis a été bien été repéré dans le cadre de cette étude.