Ce vendredi 24 juin, le droit à l’avortement a été révoqué par la Cour suprême, chaque État peut choisir de l’interdire. De l’Amérique jusqu’à La Réunion, les réactions se multiplient depuis hier. Depuis cette annonce, sept états ont déjà interdit l’avortement aux États-Unis.
Ce vendredi, les États-Unis ont fait un bon en arrière de 50 ans. La Cour suprême a décidé de révoquer le droit à l’avortement. Chaque état pourra donc décidé si la démarche est légale ou pas.
Cette décision a suscité de vives réactions, si elle ne concerne pas directement la France, elle a un impact sur les femmes du monde entier estime Évelyne Corbière secrétaire générale de l’UFR.
"Cette révocation a un impact sur toutes les femmes dans le monde, c’est un droit universel et fondamental de pouvoir disposer de son corps. Cette décision est une manière de dire aux femmes américaines et du monde qu’elles n’ont pas le droit de décider ce qui est bon pour elle. C’est une révocation qui met en danger la vie des femmes, la santé des femmes. Une mesure qui vise à déresponsabiliser les femmes, à les renvoyer à un statut inférieur. Un état ne peut pas interdire une liberté si fondamentale", indique-t-elle.
Depuis l’annonce de cette révocation ce vendredi, sept états ont déjà interdit l’avortement. Pour la secrétaire générale de l’UFR, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une attaque organisée contre le droit des femmes et qu’il faut rester vigilant, même en France.
"Dans tous les pays du monde, il y a des forces en présence qui n’attendent que de remettre en question l’entièreté des droits des femmes. Il faut savoir qu’à chaque élection présidentielle nous avons des discours divers et variés. Bien souvent la question du droit à l’avortement est remise sur la table, en effet, nous devons rester vigilantes", conclut-elle.