Jean-François Guignard, directeur de la Kaz’Oté, s’exprime en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion, au sujet de la hausse de l’usage des drogues dures à La Réunion.
Jean-François Guignard, directeur de la Kaz’Oté, évoque la série d’affaires de trafic de drogues à La Réunion ces derniers jours.
"Il y avait des tentatives d’exportation vers Maurice avec moins d’enjeu, moins de kilos. Notamment avec des bouteilles de plongée."
"Maurice a toujours été une plaque tournante. Cela prend de l’ampleur avec plus de marchandises."
"Ce qui m’étonne est que le zamal est devenu plus cher, plus rare. Cela pousse les consommateurs vers le cannabis chimique."
"D’autres drogues se sont démocratisées. L’île de La Réunion n’est plus épargnée depuis quelques années."
"L’attrait du nouveau et le fait qu’on puisse commander depuis Internet du MDMA ou des champignons sous forme de spores."
"Le tableau de bord est fait par l’observatoire régional de santé. On a des données du centre de soins en addictologie et qui sont des témoins directs de ce qu’il se passe dans la vraie vie à La Réunion."
"Tous les quartiers, toutes les classes sociales sont touchées. Chacun a son produit favori, mais lorsqu’il n’est pas disponible, chacun s’adapte."
"La douane et la police font bien leur métier. Ce qui manque, c’est la lutte de prévention et d’accompagnement. J’aurai préféré qu’on fasse davantage de prévention, même si l’alcool et le tabac sont les principaux psychotropes."