L’établissement français du sang a relancé sa campagne de don après le passage du cyclone, pour renflouer ses stocks et se préparer à tout évènement.
Aujourd’hui, Julianna a décidé de donner son sang pour sauver des vies, mais pas que. Pour Julianna, c’est aussi une histoire de famille...
"C’est en hommage à ma maman qui a donné son sang depuis toute jeune. Je prends le relais comme je n’ai pas pu donner quand j’étais jeune à cause d’une maladie. Là, je recommence, je prends le relais à sa place".
Ce samedi, les 72 créneaux disponibles entre 11h et 17h sont pris et les donneurs sont arrivés en nombre :
"Si on peut aider..il faut faire des choses pour les autres", commente une donneuse.
"On ne sait jamais quand ça pourra servir. Une femme enceinte qui a un accouchement difficile peut avoir besoin de sang par exemple", ajoute un donneur.
Donner son sang, c’est un parcours qui dure 45 min entre l’arrivée et la sortie.
Grégory Lai-Man, infirmier de prélèvement nous explique :
"Le prélèvement dure entre 7 et 12 minutes. Et on finit avec la collation où il faut rester 20 minutes avec nous. Le temps de manger, de boire et histoire d’être sûr que tout va bien suite au don et pouvoir repartir sereinement chez soi. C’est obligatoire".
En sortie de cyclone à La Réunion, il faut refaire les stocks. Notamment les produits périssables comme les plaquettes qui ont une durée de vie de 5 à 7 jours.
"Quand on prépare la période cyclonique, on remonte notre niveau de réserve à 14 jours. Aujourd’hui, on est qu’à 10jours. On a besoin de reprendre nos capacités et se préparer en cas de nouveau cyclone", précise le docteur Idriss Delouane, directeur de l’établissement français du sang - Réunion - Océan Indien
Après un cyclone, c’est le groupe O qui est particulièrement en tension. Pour rappel, l’important dans le don du sang, c’est la régularité !