Dominique Maraval – journaliste et écrivain a raconté le récit de Sylvie son épouse dans un ouvrage intitulé "Tumeur Changeante".
Dominique Maraval livre son témoignage poignant dans un ouvrage intitulé "Tumeur changeante". Un livre qui parle de l’histoire de Sylvie, son épouse, décédée d’une tumeur au cerveau.
"C’est mon ostéopathe qui m’a dit :’Il faut que tu évacues’. Et donc j’ai écrit jusqu’à 6 mois avant le décès de ma femme." Pour continuer à vivre, Dominique fait du sport, travaille mais "tous les jours la réalité se rappelle à vous."
Dominique n’a pas regardé son texte pendant plus de deux ans après le décès de son épouse. "Puis j’ai ouvert les textes. C’était écrit comme un enfant sous le coup de l’émotion." Dominique décide donc de réécrire son récit. "J’ai réécrit environ 22 fois le bouquin", explique-t-il.
En photo couverture, Dominique a choisi de mettre une photo de son épouse dans la baie de Hong-Kong. "C’est mon épouse quand je l’ai connu. Cette photo s’imposait de suite."
Sylvie – sa femme – était atteinte d’une tumeur du cerveau. "Nous avons appris sa tumeur en allant passer un scanner à la clinique. Le radiologue est venu à grandes enjambées vers nous en disant qu’il y a un tâche suspecte au cerveau." 4 jours après, elle était opérée.
La découverte de la tumeur au cerveau de sa femme s’est faite 15 jours après son licenciement. "C’est après deux années de harcèlement au travail. Elle rentrait le soir en pleurant et en racontant toutes les choses innommables qu’on lui faisait faire", explique Dominique Maraval.
"Forcément au bout d’un moment on y laisse des plumes." Après la 2e opération, il apprend que son épouse n’a plus que quelques mois à vivre. "La tête basse, le regard fuyant, le neuro-chirurgien m’annonce sans précautions oratoires que Sylvie n’a plus que 6 mois, voire 1 an à vivre", écrit-il dans son livre.
La maladie progressant, les signes sont semblables à ceux de la maladie d’Alzheimer. "Elle perdait la mémoire et se perdait. Elle posait trois fois la même question en 10 minutes puis redevenait consciente. Sylvie se mettait à pleurer quand elle s’apercevait qu’elle déraillait."
Malgré une once d’espoir, après la 2e opération, Dominique savait à quoi s’en tenir. Sa femme ; elle ; a cru jusqu’au bout, "elle était très croyante et je me pose d’ailleurs toujours la question de si elle était croyante quand elle est partie."