Alors que la France est en deuil depuis près de deux semaines suite au décès d’un professeur assassiné après avoir montré des caricatures à ces élèves, quel rapport ont les réunionnais avec la liberté d’expression ? Cette dernière nécessite-t-elle un encadrement plus strict ?
"Est-ce que les caricaturistes ont pensé aux conséquences de leurs productions ?". Par cette question posée sur notre antenne hier soir, Monseigneur Gilbert Aubry mettait en exergue un débat houleux, qui n’a pas lieu d’être pour certains mais qui agite la France depuis les attentats de Charlie Hebdo en 2015.
Alors que le procès de ces mêmes attentats débutait en septembre, plusieurs attaques aux couteaux, qui ont d’abord ciblé deux journalistes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo puis quelques semaines plus tard Samuel Paty, un professeur d’histoire des Yvelines, ont de nouveau ravivé le débat.
Et cette dernière attaque au couteau, orchestrée par un ressortissant tchétchène de 18 ans après que le professeur ait montré à ses élèves plusieurs caricatures du prophète Mahomet, rappelle le "coût" de la liberté d’expression en France.