Pour une deuxième année consécutive, il n’y aura pas de défilé à l’occasion des festivités du Dipavali, à Saint-André. Un village festif sera néanmoins mis en place. Le pass sanitaire y sera par ailleurs obligatoire.
Les festivités du Dipavali se tiendront cette année du 4 au 7 novembre. Comme l’année dernière, il n’y aura pas de défilé, mais un village indien sera érigé. Il faudra le pass sanitaire pour y avoir accès.
Comme le souligne le maire de la ville, Joé Bédier, la Ville dispose de toutes les autorisations pour organiser le Dipavali dont le thème cette année est lumière d’espoir. "Quand on connaît le contexte de crise sanitaire, on veut envoyer un peu de lumière aux Réunionnais et aux Saint-Andréens à travers cette 32e édition du Dipavali. Il n’y a pas que la crise sanitaire, mais aussi une crise économique. Beaucoup de gens sont privés d’emplois, de logements."
De son côté, le Dr Chanemougame, président de l’association Tamij Samgam qui est à l’origine du Dipavali sur l’île depuis 1990 à La Réunion, voulait absolument organiser l’événement malgré le contexte.
"Au niveau sanitaire, il y a eu une petite amélioration. L’édition de cette année est d’un format plus modeste que les années précédentes. Mais au moins, on va marquer l’événement. L’objectif n’est pas de faire des grands rassemblements de masse, mais de faire passer les valeurs universelles et fraternelles que portent le Dipavali", explique-t-il.
Le village Indien regroupera des exposants locaux. On pourra notamment y voir des expositions d’articles indiens et assister à des ateliers de confection. Plusieurs restaurateurs seront à proximité du village, précise-t-on dans le programme. Une caravane sillonnera les différents quartiers de Saint-André pour les faire participer aux festivités.