Un format plus long cette année, pour la 6ème édition des Nuits Sans Lumière qui se tiendra du 18 au 27 avril prochain. Cette opération consiste à réduire l’éclairage public, afin de préserver les espèces impactées.
Un format plus long cette année, pour la 6ème édition de la nuit sans lumière qui se tiendra du 18 au 27 avril prochain. Cette opération consiste à réduire, pendant 10 jours l’éclairage public, afin de préserver les espèces impactées par la pollution lumineuse.
Marc Salamollard du Parc National de La Réunion est revenu en direct dans le journal de 12h30 d’Antenne Réunion sur l’objectif des Nuits Sans Lumière qui vise à "éliminer tous les éclairages qui éclairent le ciel et qui gaspillent l’énergie".
La biodiversité est négativement impactée a assuré le chargé de projet faune, notamment "les Pétrels de Barau, les tortues marines, l’observation astronomique et même la santé humaine" a-t-il indiqué.
L’opération qui s’étale pour cette édition sur 10 nuits, rassemblera tous les partenaires autour d’un même but : alerter sur les dangers liés à l’utilisation massive de l’éclairage public. "Cette année nous avons la chance d’avoir 10 communes, le Conseil Régional et le Conseil Général. En tout c’est près de 60 sites qui seront éteints, et plus de 40 magasins qui vont éteindre leurs parkings et leurs enseignes lumineuses", énumère le représentant du Parc National.
Une 6eme édition a également pour vocation de mettre en valeur l’opération "Nuit Noire", "on comptera 25 animations tout autour de l’île, notamment des lectures de contes, des diners aux chandelles et des randonnées aux flambeaux" a souligné Marc Salamollard.
Le porte-parole des Nuits Sans Lumière, à également développé le 3ème volet du dispositif, "désormais, plus de la moitié des communes ont deja des actions qui s’inscrivent sur l’ensemble de l’année, avec des éclairages mieux orientés et qui éclairent les lieux et les moments qui le nécessitent".
Le choix d’une période de 10 jours n’est pas arbitraire, selon le chargé de mission "tous les partenaires sont arrivés à un constat commun après le bilan de l’année dernière, " si l’on veut réellement avoir un impact sur l’envol des Pétrels, il faut vraiment poursuivre l’opération pendant toute la durée du pic d’envol."