Récemment, des ingénieurs tentent de sauver des plantes endémiques de La Réunion, avec l’aide d’un drone.
Dans le rempart de la Grande Chaloupe, il ya plusieurs plantes rares, menacées d’extinction.
Et pour les sauvegarder, un drone équipé d’un bras est ainsi utilisé pour récolter les fruits et les graines.
"C’est une première mondiale. C’est un outil de récolte développé par une entreprise canadienne. On va récolter un Mao en voix de disparition qui est complétement inaccessible dans le rempart. On a repéré les fruits et on va les récolter avec la perche. Ca nous permettra de le reproduire et le replanter plus tard dans la nature", explique Sarah Roussel, chargée de mission conservation des espèces menacées au Conservatoire Botanique.
Ce dispositif est un espoir de conserver les 30% de plantes endémiques menacées de disparaître à cause des plantes envahissantes.
"Donc on a des bois de fer qui sont très menacés dans des remparts difficile d’accès. La difficulté c’est que ces fruits sont en hauteur dans des arbres et on ne peut pas y accéder. Ca concerne aussi des bois blanc, des bois jaunes, des aloés, qui sont sur des remparts. Ce sont des plantes endémiques et emblématiques. C’est un patrimoine qu’on doit sauvegarder", ajoute-t-elle.
Les graines récoltées, sont ensuite conservées dans des frigos, puis replantées dans la nature.
"Du coup là on vient échantillonner un bois blanc, une espèce endémique très menacée. Le pied était très difficile d’accès, même avec des cordistes", précise Arnaud Rhumeur, chargé de mission conservation au Conservatoire Botanique.
"Le bois blanc de la forêt semi-sèche est extrêmement rare. C’est le seul qu’on connait sur la côte Nord-Ouest. On a déjà essayé de descendre, mais c’est compliqué et dangereux", estime Stéphane Michel, agent du Parc National.
Pour l’occasion, des ingénieurs canadiens sont venus spécialement réaliser ces tests, qui se sont avérés, d’ores et déjà, concluants !