Vous les avez peut-être aperçu. Des vendeurs de bonbons bananes aux allures de boxeurs à Trou D’eau. Plusieurs jeunes champions se sont lancés dans cette vente pour financer leur voyage vers les championnats de France.
Anaïs a troqué les gants de boxe pour vendre des bonbons bananes. boxeuse s’envole vers Paris en février pour un championnat de kickboxing. pour finance son voyage elle retrousse ses manches sous un soleil écrasant entre les plages de trou d’eau et de l’ermitage . "J’ai commencé la boxe il y a 3 ans. On vend des beignets, des crêpes etc pour financer notre voyage aux championnats de France ou monde. Moi je prépare des beignets à la banane. Une amie fait la vente des crêpes et une autre des beignets salés. "
Les prestataires d’activités nautiques voient quotidiennement Anaïs et son club sillonner la plage. "Ils sont jeunes, ça les met dedans, ça les oblige à aller au contact et aller chercher un peu leur voyage par leur propre moyen. Même si on n’a pas faim on va acheter une crêpe pour les soutenir","Je trouve ça super bien parce qu’on sait que la famille ils ont pas forcément les moyens. Dès le jeune âge à vendre des gâteaux pour gagner leur argent c’est très bien. Je les encourage" .
Anne Laure ouvre le bal des compétitions cette année en participant début février au championnat de boxe de France élite B. "On a récolté à peu près 2 000 euros pour financer les championnats de France. Après c’est pour une seule personne. On continue à travailler pour les autres championnats à venir et les autres du club" .
Le coach est très fiers de ses élèves et n’hésitent pas à se mettre à l’ouvrage."En 8 ans, ils comptent quand même une soixantaine de titres nationaux. On a peu près 15-20 podiums internationaux. Au niveau régional on est bien classé, ce qui nous bloque au niveau national, international c’est le budget pour partir en championnat", explique Michou Honorick, entraîneur et président du club à la rivière des Galets au Port (JPPDA).