Jeudi matin, un TGV reliant Colmar à Paris a déraillé, faisant 22 blessés dont un grave.
Brice, Réunionnais, se trouvait à bord du train lorsque ce dernier a déraillé.
Il nous raconte ce qu’il a vécu. "Tout d’un coup, sans que personne ne comprenne vraiment ce qu’il se passe, il y a eu un gros bruit. J’ai apparenté ça au début à une sorte d’explosion, parce que ça a vraiment été fort d’un coup, "un gros boum". Il y a eu quelques secondes où l’on attendait, on se disait "Ça bascule, on va tomber ! J’ai eu un malaise dû à la descente d’adrénaline, je suis tombé dans les pommes. Quand je me suis réveillé les psys été là."
"J’avais vécu les attentats du Stade de France, donc j’ai déjà été suivi par des psys pour ça, et j’ai appris à avancer par la suite. Aujourd’hui, ce n’est pas un train qui va me faire peur, on avance, on continue. J’ai dis à mon employeur qu’aujourd’hui j’allais revenir bosser et ils m’ont conseillé de rester à la maison", poursuit-il.
L’accident est arrivé jeudi matin vers 7h30, alors que le TGV reliant Colmar à Paris s’apprêtait à entrer dans la commune de Saverne.
L’incident serait dû à un glissement de terrain sur la voie.
Les passagers du train étaient tous sous le choc après cet accident.
Le déraillement du train a fait 22 blessés, dont un grave. Il s’agit du conducteur du train, transporté en urgence absolue à l’hôpital.
Selon un porte-parole de la SNCF, "le conducteur a réussi à actionner le dispositif de freinage d’urgence afin de mettre en sécurité les voyageurs."
Si pour l’heure rien ne permet de préciser les circonstances du glissement de terrain, ce dernier pourrait être dû à de fortes précipitations survenues dans la région.
Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte.