A la suite de l’arrêté du 16 octobre du ministère de la santé permettant un déploiement à grande échelle des tests rapides antigéniques (TRA) pour dépister la COVID 19 et des propos du Ministre des transports sur leur généralisation dans les aéroports français d’ici la fin du mois, la direction d’ADP avait annoncé l’ouverture de centres de dépistage dans les plates-formes parisiennes de Roissy et d’Orly pour le 26 octobre.
Le feuilleton des tests dans les aéroports : ça devient ubuesque !
Mais que fait le Ministère de l’outre-mer ?
A la suite de l’arrêté du 16 octobre du ministère de la santé permettant un déploiement à grande échelle des tests rapides antigéniques (TRA) pour dépister la COVID 19 et des propos du Ministre des transports sur leur généralisation dans les aéroports français d’ici la fin du mois, la direction d’ADP avait annoncé l’ouverture de centres de dépistage dans les plates-formes parisiennes de Roissy et d’Orly pour le 26 octobre.
Patatras c’est le Ministère de l’Outre-mer qui remet aujourd’hui tout en cause !
En effet, ce dernier vient de préciser aujourd’hui que « ces tests antigéniques seront mis à la disposition des voyageurs, dont ceux partant en outre-mer, dans un centre de dépistage à l’aéroport Charles de Gaulle d’ici à la fin du mois ».
Il perd le sud ?
Le Gouvernement met donc fin au souhait d’ADP d’ouvrir un centre dépistage à Orly. Cette annonce est d’autant plus incompréhensible que la très grande partie des voyageurs pour l’outre-mer transite par cet aéroport. Le Ministère des Outre-Mer ajoute que ceux-ci « pourront toujours se rendre à Roissy (nord-est de Paris) pour passer un test antigénique » avant d’aller à Orly (dans le sud parisien) prendre leur avion…
Une pareille situation devient ubuesque et je demande donc solennellement aux Ministre de l’Outre-mer et à celui des transports de donner l’autorisation à ADP d’ouvrir le centre initialement prévu à Orly. Il est grand temps que les voyageurs ultramarins soient enfin traités avec un minimum de considération par les autorités."
David Lorion, Député