Président de l’ASA Réunion, Denis Antou est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion. Il intervient après la mort de Kilian, un enfant de 8 ans décédé dimanche après avoir été fauché lors de la dernière étape du rallye des 1000 km.
Suite au témoignage du père de Kilian, Denis Antou réagit.
"On est peiné, c’est très dur pour nous aussi. On a été à ses côtés sur le lieu de l’accident dimanche et nous n’avons pas pu trop échanger avec le pilote car il était choqué."
L’accident mortel survenu dimanche lors du rallye des 1 000 km aurait-il pu être évité ? "On peut toujours penser qu’un accident peut être évité, on était encore dans une zone de course, c’est terrible."
Certains évoquent le fait que la ligne d’arrivée était repoussée par rapport au même tracé que le Tour Auto. La ligne d’arrivée est juste avant ce virage. Se pose la question de sa dangerosité de la positionner à cet endroit.
"C’était le deuxième passage sur cette épreuve spéciale, il n’y a pas eu de difficulté au premier passage, les pilotes ont des notes et savent exactement où est l’arrivée lancée (…). Le dispositif en place était conforme au plan de sécurité validé trois mois auparavant. Cet emplacement a fait l’objet d’une photo au plan sécurité, qui a été respecté. Chaque virage tout au long de la spéciale peut paraître dangereux (…), précise le président de l’ASA Réunion.
"La zone qui se situe entre l’arrivée lancée et le point stop est une zone de décélération. Là où s’est passé l’accident on est au tout début de cette zone. La voiture passe le chronomètre en course et le freinage commence là où elle a commencé à freiné. Elle a visiblement rencontré un problème. Les spectateurs n’avaient clairement pas le droit de se trouver dans cette zone. La réglementation prévoit des zones spectateurs rubalisées en vert, toutes les autres zones sont interdites au public. L’obligation réglementaire est de mettre des balises vertes. Nous nous efforçons de mettre des rubalises rouges quand c’est possible mais nous ne pouvons pas mettre 17 km de rubalises rouge. À l’endroit précis où les voitures doivent décélérer il n’y en avait pas", indique Denis Antou.