La CGTR et la FO ont déflié ensemble contre l’austérité en ce 1er mai, rejoints par plusieurs syndicats. La manifestation de la Fête du travail s’est toutefois déroulée sans la CFDT, la CFTC et la CGC. Environ un millier de personnes ont répondu présent.
Le cortège est parti aux alentours de 10h30 du Jardin de l’Etat en direction de la Préfecture à Saint-Denis. Environ 1 000 Réunionnais se sont mobilisés ce jeudi 1er mai pour le traditionnel défilé des travailleurs (400 selon la police, 1 500 selon les syndicats). Une mobilisation similaire à l’an dernier.
En ligne de mire cette année, le plan d’économies de 50 milliards d’euros annoncé par le gouvernement. Un plan d’austérité dénoncé par les syndicats sous le slogan "Non à l’austérité, non à l’ANI (accord national interprofessionnel ndlr) et non au pacte de responsabilité".
La CGTR et la Force ouvrière ont décidé de défiler ensemble. Si le défilé du 1er mai est d’ordinaire l’occasion du rassemblement, l’heure semblait être à la désunion ce jeudi. Plusieurs autres syndicats, avec des revendications plus ciblées, sont également présents. C’est le cas notamment du syndicat de police et du syndicat Ports et Docks.
La CFDT, la CFTC et la CGC, signataire de l’ANI, n’ont pas rejoint les rangs. Les élus se sont par ailleurs fait rares. Le PLR a été représenté par Huguette Bello et Olivier Hoarau. Le Front de gauche a également participé à la manifestation.
Pour Ivan Hoarau, secrétaire général de la CGTR, la mobilisation des troupes a été difficile, malgré les différents appels lancés. En cause, l’absence de manifestation au cours des derniers mois.