Le traditionnel défilé du 1er mai a réuni entre 1000 à 1500 personnes à Saint-Pierre. Conditions de travail, égalité des droits, réductions des écarts de niveau de vie, conséquence de la crise économique sur le pouvoir d’achat des travailleurs, les motifs de revendication sont nombreux pour les représentants syndicalistes. Plusieurs personnalités étaient présentes à l’image de la députée maire de Saint-Paul Huguette Bello, Paul Vergès,le président de l’Alliance ou encore le lycéen Alexis Chaussalet.
Equipés de sifflets, pancartes, mégaphone, entre 1000 et 1500 participants au défilé se sont retrouvés devant la mairie de Saint-Pierre pour démarrer le circuit. A leur tête, les leaders syndicaux ont brandi des banderoles marquées "emploi, prix et salaires décents", donnant le ton de ce défilé 2011. Pour Huguette Bello, la députée maire de Saint-Paul, le 1er mai est avant tout "une journée de combat devant la situation extrêmement difficile que l’on connaît ici".
L’occasion donc pour les syndicats de se dresser contre la politique menée par le gouvernement actuel. "C’était nécessaire, parce que la situation est intenable entre le chômage, la misère, la confusion.", estime Paul Vergès, le président de l’Alliance. Les jeunes tenaient également à être présents, à l’image du lycéen Alexis Chaussalet qui considère que le 1er mai est une journée de solidarité.
Partie vers 10 heures, la foule s’est dirigée vers le boulodrome de la Ravine Blanche en passant par le Front de Mer. Vers 12h, le défilé s’est terminé.
Pour la bataille contre la réforme des retraites il y a 6 mois, les syndicats avaient uni leur voix. Ce 1er mai, les organisations syndicales défileront en ordre dispersé en métropole. FO et CFTC d’un côté, UNSA, CFDT, Solidaires, CGT et FSU de l’autre. Environ 200 cortèges sont prévus un peu partout en France. Plusieurs messages sont au coeur de ce défilé symbolique, notamment le soutien aux peuples arabes qui se soulèvent pour leur liberté, et protester contre les politiques d’austérité européennes.
Alors que le marché du travail subit de plein fouet les conséquences de la crise économique, les syndicats souhaitent profiter de ce défilé pour prôner "le vivre ensemble, la solidarité des salariés et l’égalité des droits", seul moyen selon eux de faire reculer les extrémismes.