Dans les hauteurs de Saint Louis, Pierre Saint Lambert nous reçoit dans l’exploitation familiale. Après avoir cultivé les fruits de la passion, les ananas et les letchis, il y a 10 ans ils décident de se lancer dans la culture de l’or peï : la vanille.
Aujourd’hui, c’est près de 38 000 plants qu’il bichonne pour une production équivalente à 12 tonnes de vanille verte par an.
De la pollinisation, à la mesure des gousses, il revient sur le processus de transformation.
"Le but, c’est de se débarrasser de la barrière protectrice qui empêche l’auto-fécondation", explique l’exploitant.
Après la polinisation, il se passe près de 9 mois durant lesquels la vanille poursuit sa maturité.
La vanille suit ensuite une phase de tri. Longueur, catégorie... Il faut tout faire pour éviter que des aléas ne viennent perturber la maturité de ce mets d’excellence.
"Il faut éviter qu’elle développe des maladies ou des malformations."
Ensuite, l’exploitant appose sur les lots le numéro correspondant à la date de récolte et au producteur.