Le Conseil départemental et les maires de l’île se sont réunis ce jeudi après-midi pour traiter des sujets liés au déconfinement et au partenariat entre la Collectivité et les mairies.
Suite à l’allocution du Premier ministre du 28 avril dernier et la présentation du plan de déconfinement national à partir du 11 mai, Cyrille Melchior, président du Conseil départemental, et Stéphane Fouassin, président de l’association des maires, ont convié l’ensemble des maires à une réunion de travail ce jeudi après-midi au Palais de la Source.
24 communes, deux heures de débat et une question qui reste en suspens : les écoles de La Réunion seront elles prêtes à ouvrir le 18 mai ? L’immense majorité des maires n’est pas opposée à l’objectif fixé par le gouvernement, mais réussir la rentrée relève du défi.
À Sainte Marie, la reprise scolaire est incertaine. "Aujourd’hui, je n’ai pas encore pris la décision d’ouvrir ou de ne pas ouvrir. Je le ferai, en mon âme et conscience, à partir du moment où j’aurai tous les éléments qui me permettent de le faire. " explique Richard Nirlo
Pour Olivier Hoarau, maire du Port, la rentrée ne se fera sans doute pas dans toutes les écoles de la commune. " Nous n’allons pas pouvoir ouvrir toutes les écoles. Ça ne va pas être une rentrée normale. Nous allons rester sur le principe d’une ou deux écoles ouvertes, parce qu’il y a des gens qui reprennent le travail donc leurs enfants doivent retourner à l’école", a indiqué le maire du Port.
Il est important de rouvrir progressivement les établissements pour Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe. "J’ai recensé au niveau de mon personnel ceux qui souhaitent reprendre, nous avons une grande majorité qui souhaite reprendre le chemin du travail, le chemin des écoles. Même si on réamorce l’activité dans les écoles à effectif réduit. (...) Il est important de pouvoir le faire.", a déclaré le maire de Saint-Philippe.
Stéphane Fouassin, président de l’Association des maires et maire de Salazie espère une rentrée par étape. "Pour l’instant, nous sommes en discussion avec les services de l’État pour que les grande-sections ne rentrent pas tout de suite. Commencer d’abord par le CP et le CM2, ce qui permettrait de mobiliser l’ensemble du personnel communal et les Atsem en particulier, sur la partie primaire. "
Si 22 maires sur 24 espèrent encore réussir à ouvrir les écoles, deux ont déjà tranché, à Saint-Joseph et à Bras-Panon, les portes des établissements scolaires resteront fermées, sauf retournement de situation.