Un débrayage a lieu sur différents sites de GTOI. Les syndicats de transporteurs (FNTR/UNOSTRA/SRTT) ont arrêté le travail. Un rassemblement est en cours à Saint-Louis sur le site Leperlier. Les transporteurs dénoncent "les tarifs que pratiquent les donneurs d’ordres".
Les syndicats dénoncent "les tarifs que pratiquent les donneurs d’ordres (GTOI, Vinci, SBTPC...)". Débrayage des transporteurs sur toute l’île ce mardi mais aucun blocage n’a été effectué.
Les transporteurs veulent se faire entendre concernant les tarifs pratiqués dans les différents chantiers de l’île.
Une réunion avec la direction de la GTOI se serait déroulée hier et à l’issue des échanges, les tarifs pratiqués sur la plateforme de Leperlier auraient été revus à la hausse. Ce mardi, les transporteurs restent mobilisés pour une augmentation des tarifs sur les autres sites.
Par conséquent, pas de livraison de rochers sur le chantier de la NRL (Nouvelle Route du Littoral) ce mardi. Les transporteurs regroupés au sein de 4 syndicats ont décidé de se faire entendre. Ils dénoncent une baisse du prix qui leur est payé pour le transport, mais aussi d’autres problématiques. Ils attendent d’avoir une rencontre avec le groupement de la NRL. D’ici là, ils promettent de ne rien livrer.
Plusieurs dizaines de camions et autant de chauffeurs se sont regroupés sur le site de pesage Leperlier à Saint-Louis.Tous débrayent avec un point principal, la baisse du prix du transport de 9,80 euros à 9 euros la tonne de roche depuis Saint-Louis.
Hubert Ponapin - président du syndicat réunionnais des transporteurs et terrassiers - est clair : "on va se battre ensemble pour avoir un prix (...), on ne lâchera rien".
Le groupement du chantier de la NRL aurait accepté de rétablir le tarif qui fait débat aujourd’hui mais pour les transporteurs, il faut le faire sur d’autres plateformes. Ils dénoncent aussi d’autres problèmes qui selon eux, mettent à mal leur activité.
Le groupement confirme que des négociations sont en cours, notamment sur les coûts des transports et qu’une avancée a eu lieu hier, mais que les transporteurs ont fait part de nouvelles revendications.
Ces derniers ont quitté le site en milieu d’après midi, et attendent un retour positif. Ils promettent en attendant d’arrêter le travail le temps qu’il faudra et menacent de durcir le ton.