Daniel Guérin, membre de la commission particulière du débat Néo, Nouvelle entrée Ouest de Saint-Denis, était l’invité du 19h d’Antenne Réunion. Il nous parle du débat public autour du chantier d’ampleur qui aura lieu au Barachois dans les années à venir.
C’est un chantier qui va changer durablement le chef-lieu : NEO, la Nouvelle Entrée Ouest de Saint-Denis. Il s’agit de rempenser l’espace du Barachois, l’ouvrant sur l’océan et le centre-ville.
A partir de la semaine prochaine, le 15 septembre, vous pourrez donner votre avis sur ce projet d’ampleur. Le débat public sur la Nouvelle entrée Ouest du chef lieu démarrera pour une période de 3 mois. 5 scénarios, 5 tracés routiers sont envisagés par la ville de Saint-Denis, La Région et La Cinor les 3 maîtres d’ouvrage.
Pour en parler, Daniel Guérin, membre de la commission particulière du débat Néo, était l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Daniel Guérin explique qu’il est essentiel que la population puisse faire partie du processus de décision, notamment en termes d’aménagement public. "Les Gilets Jaunes l’ont montré : les citoyens ont besoin d’être écoutés, entendus et regrettent de pas participer aux décisions. Cette Commission nationale de débat public est sollicitée à chaque fois qu’un maître d’ouvrage a un projet d’importance. Là sur ce projet, il y a un débat public organisé", assure Daniel Guérin. Et cette consultation citoyenne n’est pas vaine, puisque, selon notre invité, "80% des projets sur lesquels il y a eu débat public a été impacté, modifié, ou même annulé !".
Le débat commence le 15 septembre, et se tiendra jusqu’au 31 décembre. "La maison du débat sera installée au Barachois, où on pourra retrouver tous les outils numériques, la maquette, qui recueille lavis des gens mais aussi informent", explique le membre de la commission. Avec l’épidémie de coronavirus, l’organisation du débat est modifié. La commission va donc utiliser les réseaux sociaux, mais aussi le site internet, et compte sur les radios et les télévisions pour relaye les informations nécessaires.
"La parole est libre, il faut que les gens soient informés, et qu’ils puissent donner des arguments. Les gens sont invités à venir donner leur avis le plus largement possible. On sera là comme modérateurs et porter la parole aux maîtres d’ouvrage", a conclu Daniel Guérin.