Dans les entreprises, les tatouages sont de plus en plus présents chez les salariés dans de nombreux domaines professionnels.
Dans son salon, Lou tatoue des personnes avec des professions diverses : "Des banquiers, des policiers, des pilotes d’avion par exemple. On a tatoué des gens qui ont des métiers un peu surprenant par rapport au fait d’être tatoué, mais je pense qu’on a touché à toutes les couches sociales possibles".
Dans le secteur de la communication, le tatouage ne pose aucun problème : "Je pense que ça m’a peut-être aidé. Quand j’ai travaillé en France on ne m’a jamais fait de remarque sur mon tatouage".
Dans cette entreprise, la responsable des ressources humaines l’assure, les compétences priment sur l’apparence physique : "On a des tatoués, des percés, chacun avec un style différent. Le choix d’une tenue vestimentaire ou d’une coiffure particulière, cela relève de l’expression de sa propre personnalité et de son apparence, c’est la richesse de l’entreprise".
Selon la loi, les tatouages ne sont pas interdits au travail, mais il y a des exceptions : "Si c’est nécessaire pour les fonctions occupées par les salariés et que c’est une mesure proportionnelle, on peut autoriser des restrictions du port du tatouage dans une entreprise. C’est une appréciation qui sera faite au cas par cas selon la situation : est-ce que le salarié est exposé à un public ou sinon il reste dans son bureau".
Une banalisation dans le milieu professionnel qui aussi des limites. Dans l’hôtellerie ou dans l’aviation par exemple, certaines entreprises inscrivent l’interdiction de tatouage apparent dans leur règlement intérieur.