Dans les cendres noires qui recouvrent les 2 800 hectares de végétation qui ont été détruits dans l’incendie du Maïdo, certaines petites pousses vertes arrivent à sortir de cette terre brûlée. Les agents de l’Office National des Forêts tentent de protéger ces jeunes plantes pour qu’elles grandissent et qu’elles reprennent leur place dans le paysage des hauts de l’Ouest.
Dans la forêt détruite par les flammes au Maïdo, l’espoir du reboisement de la forêt renaît, mais il reste fragile. En effet, de jeunes pousses commencent à montrer le bout de leurs feuilles. Mais pour les agents de l’ONF, ces plantes sont encore vulnérables et elles sont susceptibles d’être détruites par des glissements de terrain notamment.
Alors que les pompiers attendent la venue des grosses pluies pour enfin circonscrire cet incendie qui couve depuis le mois d’octobre au Maïdo, les agents de l’ONF craignent que des averses provoquent des glissements de terrain. C’est le scénario catastrophe que redoutent les agents de l’ONF surtout en cette période cyclonique. Afin de limiter les risques de glissements de terrain, dès demain, les agents de l’ONF commenceront à couper les branches sèches et calcinées qui recouvrent les terrains brûlés.
Mais les animaux qui peuplent aussi le Maïdo sont aussi une menace pour les jeunes plantes. En effet, les pâturages sont rares dans ce désert de cendres et les clôtures délimitant l’espace des ruminants ont été enlevées pour permettre aux pompiers d’atteindre les flammes au plus fort de l’incendie.
Tout doucement, la nature reprend son cours dans les hauts de l’Ouest et avec le temps, le verdure va certainement recouvrir les cendres et redonner son cachet au site du Maïdo.