Suite aux dégâts causés par le cyclone Garance, le maire de Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel, appelle l’État à intégrer les non-assurés dans le fonds Barnier.
Le communiqué de la ville de Sainte-Suzanne :
En réponse à la catastrophe naturelle provoqué par le cyclone Garance, qui a durement frappé notre île, Maurice Gironcel, en tant que Maire de Sainte-Suzanne, lance un appel urgent à l’État pour qu’il prenne en compte les personnes non assurées dans le cadre du fonds Barnier.
Les chiffres sont alarmants : plus de 50 000 sinistrés ont été recensés à La Réunion, mais seulement 16 000 d’entre eux disposent d’une assurance. Cette situation laisse une grande partie de notre population vulnérable et sans soutien face aux conséquences dévastatrices de ce cyclone. Il est impératif que l’État reconnaisse cette réalité et agisse en conséquence.
Il est inacceptable que des familles, qui ont tout perdu, se retrouvent sans aucune aide parce qu’elles n’ont pas pu s’assurer. Le fonds Barnier, qui a été mis en place pour répondre aux situations d’urgence comme celle-ci, doit être accessible à tous les sinistrés, sans distinction.
Ce fonds a été conçu pour venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles, et il est de notre devoir de s’assurer qu’il remplit cette mission de manière équitable. Maurice Gironcel demande donc à l’État de revoir les critères d’éligibilité du fonds Barnier et d’inclure les personnes non assurées afin de garantir une aide rapide et efficace à tous ceux qui en ont besoin.
La solidarité est essentielle dans ces moments critiques. Nous devons nous assurer que personne ne soit laissé sans toit et sur le bord du chemin. Je sollicite également le soutien de tous les acteurs politiques et associatifs pour faire entendre notre voix auprès de l’État.
Face à une situation inédite il faut des mesures exceptionnelles pouvant répondre aux besoins de notre population avec des solutions concrètes et immédiates dans le cadre du Plan de relance initiés par le Ministre des Outre-Mer lors de son passage à La Réunion.
