Antenne Réunion
Après le passage du cyclone Garance sur La Réunion, l’arrêté portant sur la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a été publié mercredi dernier dans le Journal Officiel. Deux communes ont obtenu la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour « vents cycloniques ». Une reconnaissance "insuffisante" selon le ministre des Outre-mer, Manuel Valls.
L’arrêté du 7 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a été publié ce mercredi matin au Journal Officiel.
Les 24 communes de l’île sont concernées par "inondations par choc mécanique des vagues"/"Vents cycloniques. Néanmoins, "L’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour La Réunion a été publié ce matin, sur la base des premiers éléments recueillis auprès de Météo France. Le ministre d’État, ministre des Outre-mer, Manuel Valls, considère cette reconnaissance comme insuffisante et n’est pas satisfait par le périmètre des sinistres couverts par l’arrêté car il ne reflète pas la réalité des dévastations causées par le cyclone Garance", communique le ministère des Outre-mer sur Facebook.
En effet, seules deux communes (Sainte-Marie et Sainte-Rose) ont obtenu la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour « vents cycloniques ». Un fait qui a fait réagir les maires dont le président de l’association de la Réunion et maire de Petite-Ile, Serge Hoareau qui demande une révision de cet arrêté afin de prendre en compte la réalité des situations.
C’est pourquoi, le ministre a souhaité "la prise rapide de ce premier arrêté pour permettre le lancement des premières indemnisations et demande désormais une saisine complémentaire de la commission pour tenir compte de la violence du cyclone, avec des vents pouvant dépassant les 215 km/h selon Météo France. Pour le ministre, la réponse de l’État doit être à la hauteur de sa promesse de solidarité envers La Réunion, sans demi-mesure et sans délai".