La Réunion sera en alerte orange dès ce dimanche 19 février à 19h. Ainsi, l’ensemble des établissements scolaires, notamment les écoles, les collèges, les lycées et l’université de La Réunion, seront fermés ce lundi. Une décision prise par le préfet qui n’est pas sans conséquence non plus pour le secteur de la santé. Une organisation est mise en place. Gérard Cotellon, le directeur de l’ARS Réunion apporte des précisions.
L’ARS Réunion s’organise quant au passage de La Réunion en alerte orange et l’approche du cyclone tropical très intense, Freddy. Cette nouvelle alerte effective ce dimanche à compter de 19h a des conséquences sur les établissements scolaires, mais aussi dans le domaine de la santé.
"Un premier mouvement consiste à faire sortir des établissements de soins tous les patients qui peuvent rentrer à domicile dont l’état de santé ne nécessite pas qu’ils restent à l’hôpital pendant le phénomène. En parallèle, un mouvement vers les établissements de santé, d’un certain nombre de patients sensibles, fragiles. Par exemple, les patients qui sont en HAD, les insuffisants rénaux qui ont des séances de dialyse, ou encore des patients qui sont sous nutrition parentérale. Tous ses patients doivent se rapprocher dès demain matin de leurs centres de soins de référence pour que ces moments-là s’organisent avec les centres de soins et le SAMU", indique Gérard Cotellon, le directeur de l’ARS Réunion apporte des précisions.
Il poursuit : "Il y a un 2e mouvement pour les patients qui sont sous oxygène à domicile, qui ne sont pas dépendants, qui peuvent se déplacer notamment par leurs propres moyens, ou avec l’aide de la famille ou des transports sanitaires, les centres de vie seront opérationnels dès demain. Il faudra que ces patients qui ont besoin d’approvisionnement en énergie se rapprochent des centres de vie pour y être hébergés et continuer à recevoir leur réapprovisionnement en oxygène".
L’ensemble des établissements pour les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap prennent à l’avance leurs dispositions, déjà dès l’alerte jaune. Ils vérifient donc leur installation, leurs réserves de médications, de nourriture, d’eau, pour pouvoir assurer la continuité des soins.