Ce mardi 16 janvier à 10h du matin, le préfet de La Réunion fait le point après le passage du cyclone Belal sur notre île ce lundi.
La Réunion est en alerte rouge depuis 13h ce lundi 15 janvier après le passage du cyclone Belal. Actuellement, à 4h ce mardi 16 janvier, le système continue de s’éloigner de notre île et se trouve à 255km de nos côtes.
Le préfet de La Réunion prend la parole ce mardi 16 janvier à 10h pour faire le point. L’alerte rouge devrait être levée dans la matinée.
Bilan du cyclone Belal sur La Réunion :
« Je voulais faire un point sur le passage de Belal sur La Réunion. On a eu une personne décédée à Saint-Gilles, mais pas de lien confirmé avec le cyclone. Il n’y a pas eu d’autres décès. Les Réunionnais le savent, 40% des habitants n’ont plus accès à Internet. 32% des Réunionnais n’ont plus d’électricité. 17% de la population a un accès très difficile à l’eau potable. Sur les routes la circulation est difficile, avec des branches, des arbres et des lignes électriques sont sur le sol. »
"J’ai décidé de lever l’alerte rouge à partir de 12h à La Réunion. Je demande également aux Réunionnais de faire attention sur les routes, il y a encore des dégâts. Les Réunionnais pourront sortir, mais il faut le faire avec nécessité, par exemple pour revoir les membres de vos familles. Je demande aux employeurs de privilégier le télétravail pour les salariés pour limiter la circulation sur les routes."
"Je vais mettre en place plusieurs cellules de permanence" dont l’une dédiée à l’agriculture, une autre dédiée à l’économie au sens large, et une troisième cellule dédié à la solidarité, a ajouté le préfet.
JE ME TIENS INFORMÉ DES CONSIGNES : La menace cyclonique est écartée mais il reste des dangers.
La menace cyclonique s’éloigne mais le météore a causé des dégâts. Même si les conditions météorologiques sont en cours d’amélioration, des dangers subsistent (inondations, coulées de boue, fils électriques à terre, routes coupées, radiers submergés, arbres arrachés…) pouvant justifier des interdictions de circulation sur tout ou partie des axes routiers. Les équipes de déblaiement et de secours doivent pouvoir commencer à travailler sans être gênées dans leur déplacement et leurs activités.