Le passage du cyclone Belal a entraîné avec lui de nombreux dégâts, c’est donc un travail monstre qui attend les assureurs à présent. En seulement quelques jours, ils vont devoir enregistrer l’équivalent d’au moins une année de sinistre. Délai de déclaration habituelle 5 jours, mais une tolérance peut être appliquée.
Des voitures cassées, des maisons gravement endommagées, des glissements de terrain... Nombreux ont été les sinistrés du cyclone Belal à La Réunion.
Certains ont vu une partie de leur vie s’en aller avec le passage du météore.
Après le triste constat, place désormais au travail des assureurs qui vont enregistrer de nombreuses déclarations.
Comme l’explique Alain Baudry, président du comité des assureurs :"Il y a la partie tempête et la partie catastrophe naturelle. Même s’il n’y a pas le décret catastrophe naturelle il y a la garantie tempête qui se déclenche à partir du moment où ils sont assurés bien sûr."
"La partie tempête permet de prendre en charge tous les effets du vent. Soit les effets directs comme un bout de toiture soit les effets indirects avec un arbre qui tombe sur la maison. Et là, la garantie tempête va jouer. Il faut vraiment tout faire pour bien protéger les personnes et les biens. C’est vraiment le premier élément avant tout", poursuit-il.
"Aucun assureur ne reprochera à un assuré d’avoir pris des mesures pour sauvegarder les biens et les personnes", selon Alain Baudry.
Lors du sinistre, il faut également "prendre des photos qui permettront d’estimer, de matérialiser l’importance du sinistre".
Et enfin, il faut déclarer "ce sinistre à l’assureur. Tous les moyens sont possibles : le téléphone, l’e-mail, le courrier certaines compagnies proposent aussi des applications en ligne. Tout est possible pour déclarer son sinistre."