Plus de 13 millions d’euros versés aux sinistrés, 5 millions d’euros pour les collectivités et plus de 40 000 assurés pris en charge en seulement 5 mois après le passage du cyclone Belal près de La Réunion.
Dès l’entrée en phase de sauvegarde au lendemain du passage du cyclone Belal sur l’île de La Réunion, des engagements forts et rapides ont été pris pour soutenir les sinistrés :
Le préfet de La Réunion a demandé le recours au FSOM dès le 29 janvier, à la suite d’une première évaluation des dégâts, dont le principe a été rapidement validé par le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer début février.
L’État s’est engagé dans un calendrier restreint, afin d’accélérer le versement des indemnisations. Ainsi, l’ensemble des paiements a été réalisé sous 5 mois, contre 12 habituellement.
Pour rappel, le FSOM concerne quatre catégories de sinistrés :
· Les exploitants agricoles (couverture des pertes de fonds et de récolte) : 1 412 indemnisations pour un montant total de plus de 10 millions d’euros, dont 254 exploitants qui recevront le paiement courant juillet. Pour les producteurs de canne, la calamité liée au cyclone Belal ne sera indemnisée qu’une fois les pertes connues après la fin de campagne 2024, soit au premier semestre 2025 ;
· Les particuliers non assurés (sous condition de ressources) : 56 indemnisations pour un montant total de près de 29 000 euros ;
· Les collectivités territoriales (pour leur patrimoine non assurable : ponts, routes, réseaux d’adduction d’eau potable, réseaux d’assainissement, mobilier urbain…) : 23 indemnisations pour un montant total de près de 3 millions d’euros ;
· Les entreprises à caractère artisanal ou familial (pour les biens non assurés) : 3 indemnisations pour un montant total de plus de 4 600 euros.
Ainsi, le FSOM a permis d’indemniser au total 1 438 bénéficiaires pour 13,4 millions d’euros.
À la suite du cyclone Belal, le Gouvernement a décidé de dédier des moyens spécifiques pour soutenir les collectivités à conduire des travaux identifiés comme prioritaires :
· Sur les radiers ;
· Sur les réseaux d’eaux pluviales ;
· Pour la sécurisation électrique des adductions en eau potable (acquisition de groupes électrogènes) ;
· Sur des sites de stockage et de traitement des déchets verts.
15 dossiers sont financés par l’État pour un montant total de 5 millions d’euros.
Un premier arrêté ministériel a reconnu l’état de catastrophe naturelle très rapidement, dès le 23 janvier, complété par un second en date du 9 février.
L’ensemble des communes de l’’île ont bénéficié de la reconnaissance catastrophe naturelle pour au moins un phénomène météorologique.
Il a permis des expertises et des indemnisations concernant les inondations, coulées de boue et pour le phénomène de vagues-submersions selon un calendrier accéléré, sous 5 mois. Les autres phénomènes (vents cycloniques et mouvements de terrains) ont été traités dans le cadre de la procédure dite normale.
Selon le comité des assureurs, plus de 40 000 dossiers ont ainsi été pris en compte dans le cadre de CatNat pour des dégâts estimés à 100 millions d’euros.