Après une période de sécheresse qui a duré des mois en 2013, le cyclone Bejisa a permis de réalimenter les nappes phréatiques. Dans l’ensemble, la situation s’est stabilisée, sauf dans le sud et l’est de l’île.
Les techniciens de l’Office de l’eau enregistrent chaque mois le niveau des nappes phréatiques et depuis le passage du cyclone Bejisa - les 2 et 3 janvier 2014 -, les niveaux ont augmenté. "Par rapport au mois dernier, on a mesuré une profondeur qui a diminué, ce qui veut dire que le niveau a augmenté" précise une technicienne interrogée sur le terrain ce lundi 24 janvier.
Le constat est clair : le cyclone Bejisa a été bénéfique pour les nappes souterraines de l’île. L’Office de l’eau note un "excédent de 109% pour Saint-Denis" et de "90% pour Saint-André". En clair, les niveaux sont en augmentation sur l’ensemble de l’île mais les professionnels observent des secteurs qui restent déficitaires.
Des nappes phréatiques toujours déficitaires dans le sud et l’est de l’île
Selon les relevés réalisés par l’Office de l’eau, les nappes phréatiques sont toujours en déficit dans le sud et l’est du département. "Notamment sur le secteur sud, à Saint-Pierre, où on est toujours en dessous des minimums historiques (...). On a également les secteurs de Saint-André et de Bras Panon qui sont pareillement marqués par des déficits importants (plus de 90%)".
Il faut souligner que l’année 2013 a été marquée par une période de sécheresse exceptionnelle. Le département n’avait pas connu une telle situation depuis cinquante ans, ce qui explique que les nappes phréatiques soient toujours déficitaires dans certaines zones et ce, même après le passage du cyclone Bejisa qui a engendré de fortes précipitations.
En clair : même si le déficit des cours d’eau est en partie comblé sur le département, il n’est pas stabilisé. Malgré tout, les professionnels se veulent rassurants car La Réunion ne manque pas d’eau.