Avec l’évolution des nouvelles technologies, le harcèlement prend une autre forme. On parle alors de cyberharcèlement, une forme de persécution à travers internet, les réseaux sociaux ou même encore les mails et les SMS. En 2019, en France, plus de 40 % des moins de 50 ans ont déjà subi des attaques sur les réseaux sociaux, dont 22 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans.
Avec le cyberharcèlement, il suffit d’un simple clic pour humilier quelqu’un de façon rapide et groupée.
Le cyberharcèlement est un type de harcèlement au moyen d’internet et des réseaux sociaux. Le progrès des nouvelles technologies a engendré une multiplication des cas de cyberharcèlement.
C’est à travers le numérique, les téléphones portables, forums, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, que se traduit le cyberharcèlement.
Les attaques numériques se traduisent sous différentes formes :
Le cyberharcèlement a des conséquences psychologiques sur les personnes qui en sont victimes telles que du stress, de l’anxiété, la perte d’estime de soi, la phobie scolaire et sociale, la dépression, les pensées suicidaires.
Ces troubles psychiques aboutissent souvent vers des troubles physiques comme l’absence de sommeil, la fatigue et le manque d’énergie, les troubles alimentaires, les mutilations corporelles ou même encore le suicide.
Willy recevait 4 à 5 messages dénigrants sur ses réseaux sociaux d’un inconnu. Il nous raconte son calvaire : "Donc tous les jours avec des messages dénigrants, sur ma vie personnelle. Je me pose encore des questions ’comment cette personne a toutes ses informations très personnelles, très touchantes, sur ma vie professionnelle, familiale, amicale, qui datent des fois d’il y a 5-10 ans. Il utilisait justement ce stratagème pour m’atteindre."
Si vous êtes victime ou témoin de cyberharcèlement, vous pouvez le signaler sur le site dédié du ministère de l’Intérieur. Vous pouvez également déposer plainte à la gendarmerie.
À savoir que ce délit est réprimé par des peines d’amendes et/ou de prison. Les sanctions sont plus graves si la victime a moins de 15 ans.