Un risque à prendre en compte dans nos vies personnelles comme professionnelles : les risques cyber ! Des attaques régulièrement évoquées ou vécues ici, elles se multiplient. Les conséquences peuvent être désastreuses en particulier pour les petites entreprises. L’Etat et La Région lancent la marque Cyber Réunion pour tenter de jouer un rôle dans ce vaste espace.
Vol de données, demande de serveur ou demande de rançons, les cyberattques sont devenues les plus grandes craintes à la Réunion. Même à la Réunion, ce genre de délit a déjà touché de grandes entreprises comme Leal Réunion "Plus d’internet, plus d’accès à nos données, plus accès aux fichiers clients, plus de fichiers bancaires tout est bloqué. Tout ce qui nous est arrivé arrive et arrivera à de nombreuses entreprises sur le territoire. Il faut en être conscient et essayer de se protéger un maximum même si le risque 0 n’existe pas" , témoigne Philippe-Alexandre Rebboah, Directeur général Leal Réunion.
Comment réagir donc quand une entreprise fait face à ces menaces ? La Région met en place une marque régionale de cybersécurité : Cyber Réunion. "C’est un centre de réponse à incident, l’équivalent d’un samu numérique qui va permettre d’accueillir les victimes de cyberattaque et de les accompagner notamment en leur prodiguant les premiers conseils, en qualifiant l’incident en leur proposant un accompagnement sur les formalités réglementaires en les encourageant à judiciariser également les attaques et en leur proposant une mise en relation avec des prestataires références sur le territoire", ajoute le directeur adjoint de la cybersécurité à Réunion THD, Matthieu Druilhe
Les menaces sont de plus en plus visibles et toujours en augmentation à toutes les échelles. "On a une augmentation de 82 % des cyberattaques au niveau national et à la réunion on est passé des 2022 à 2023 de 11 à 14 attaques. ces chiffres sont en augmentation mais sous estimés puisque l’on a beaucoup d’acteurs qui ne déclarent pas de cyberattaques dont ils font l’objet", souligne Parvine Lacombe, directrice de cabinet du préfet de La Réunion.
Et à l’heure des intelligences artificielles ou des deepfake toujours plus réalistes, ces menaces sont à prendre très au sérieux.