Ce dimanche, nous nous sommes intéressé aux critères de sélection d’un bon pilon péi.
Il en existe des centaines, des petits, des gros, des plus ou moins creux, mais alors, comment repérer un bon pilon ?
Pour les réunionnais rencontré ce matin au marché, plusieurs points sont à observer avant l’achat d’un bon pilon.
Pour cette gramoune, c’est la pierre, "je regarde si elle est bien travaillée", explique-t-elle. Pour ce passant, "voir s’il est bien creux, pour pas que les produits écrasés volent partout".
Et selon ce jeune réunionnais, ile st un outil indispensable : "C’est ce qu’utilisait nos gramounes et c’est là-dedans qu’on fait les meilleurs carrys".
Absolument nécessaire à notre cuisine péi, chez les Banor, sa fabrication se transmet de génération en générations. Et sans surprise, plusieurs étapes sont à respecter pour réaliser le pilon parfait. Notamment le choix du galet, sa coupe et son tracé : "C’est un gros travail qui me prend au moins une demi-journée", explique le fabricant, Emmanuel Banor.
Pour son fils, Julien Banor, un bon pilon s’achète "pas trop creusé parce que plus on l’utilise, plus il se creuse".
A la fin de la fabrication, test ultime du pilon, le passer sous l’eau pour être sur qu’il ne fait pas de poussière.
Ustentile lontan, nul doute que le pilon a de beaux jours devant lui.