À Paris, les restaurateurs réunionnais tentent de survivre à la crise, en proposant des livraisons et repas à emporter. Mais, les aides de l’Etat ne suffisent pas à couvrir tous les frais. Et les professionnels sont, pour beaucoup, désemparés.
Depuis maintenant un mois, David Duchemann, gérant d’un restaurant réunionnais situé en région parisienne fait tout pour maintenir au maximum un semblant d’activité.
"Comme lors du premier confinement, le Kréopolitain a rangé les assiettes et ressorti les barquettes.
"Le 2e confinement c’est vraiment dur. Lors du premier confinement, on a fait de la vente à emporter, mais le problème c’est que là tout le monde fait."
Soumis à une concurrence plus forte lors de ce 2e confinement, David est obligé de diversifier son activité. "Nou fé les marchés, nou présente un peu tous les produits, nou fé des rhums arrangés, des condiments... Cette année 2020 est très compliquée."
Dans le restaurant étoilé de la chef Kelly Rangama, le constat est le même. La situation reste difficile entre repas en livraison et à emporter, elle est obligée de s’adapter.
"La vente à emporter c’est bien, ça occupe le temps, on maintient le lien social avec nos clients mais il va falloir réattaquer à un moment ou à un autre. Ça été un coup dur de savoir officiellement que l’on allait pas pouvoir rouvrir avant janvier."
Pour soutenir les restaurateurs, le gouvernement, a annoncé un renforcement de son dispositif d’aide.