Les chefs d’entreprise attendent donc des réponses très concrètes à l’issue de cette nouvelle réunion autour de l’avenir de la filière BTP. Un mouvement de grève avait été entamé il y a quelques jours. Elle a été suspendue cette semaine avec plusieurs concertations organisées.
Sur la table aujourd’hui, on retrouve les syndicats, l’État, et surtout les bailleurs sociaux, les collectivités. Leurs propositions seront déterminantes pour la suite, ou non, de cette mobilisation.
La Réunion de cet après-midi s’est finie, mais rien n’a été décidé. Des propositions ont pourtant été soulevées. Parmi elles : le vote d’une décision modificatrice pour apporter 41,6 millions d’euros supplémentaires. Elles devraient être votées le 28 juin, mais ces propositions sont jugées insuffisantes par les syndicats et les patronats.
"Il y a quand même un effort au niveau du département, il y a un effort au niveau de la Région. Mais au niveau de l’état on n’a pas vu d’effort. Donc nous on demande au préfet simplement même si aujourd’hui on a identifié des freins. Ce qu’on demande au préfet c’est que dans une quinzaine de jours on se retrouve autour d’une table qu’il nous donne réellement les entreprises qui vont être débloquées", estime Maximin Hoarau secrétaire général de la CGTR-BTP.
"L’urgence c’est quoi aujourd’hui ? C’est la destruction de l’emploi, les pertes d’emplois. Ce sont les entreprises en difficulté donc les constructions étaient constructives, des propositions exceptionnelles de la part du département. La Région a fait des propositions également , l’état aussi, les bailleurs sociaux, les communautés, les communes. Tout va dépendre du calendrier, de la déclinaison des mesures d’urgence " , ajoute Anthony Lebon, président de la FRBTP.
Le mouvement de grève est suspendu jusqu’au 14 juin date à laquelle toutes les parties se réuniront avec une liste concrète de solutions proposées par l’état.