Les hommes de la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens ont été chargés de l’enquête sur le crash d’ULM qui a coûté la vie à deux personnes mardi. Chaque année, la section aérienne effectue 400 secours.
Les hommes de la Brigade de gendarmerie des transports aériens ont été mobilisés ce mardi pour retrouver la carcasse de l’ULM accidenté dans la forêt de Bélouve.
Ces militaires saisis par le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis sont chargés de recueillir les différents indices permettant de déterminer les circonstances du drame aérien d’hier.
Au niveau du Piton Mazerin, l’un des pilotes de la compagnie Félix ULM et sa passagère ont en effet perdu la vie dans le crash d’un ultra-léger motorisé mardi 17 septembre.
Les autorités en charge du dossier poursuivent leurs investigations afin de comprendre les raisons qui ont conduit à ces deux décès. Si plusieurs spécialistes évoquent le vent fort et le brouillard épais, d’autres éléments doivent encore être analysés. Une mauvaise anticipation du relief pourrait aussi être à l’origine de ce drame. Les autopsies pratiquées aujourd’hui sur les corps des deux victimes - Pierre Capdordy et sa passagère prénommée Emilie - permettront d’en savoir plus.
Les hommes de la BGTA ont ce mercredi entendu le pilote qui volait dans le même secteur au moment du drame. Le professionnel, lui aussi employé de la compagnie Félix ULM, transportait le mari de la touriste décédée.
Plus tôt dans la journée, les gendarmes de la Brigade des transports aériens ont pris place à bord de leur hélicoptère - un C145- et ont survolé la zone du crash. La BGTA intervient à chaque fois qu’un accident impliquant un aéronef survient.
La brigade de gendarmerie des transports aériens doit recueillir des indices permettant d’établir des hypothèses concernant l’origine d’un crash. Outre ces missions, les hommes de la BGTA assurent également la sécurité du transport aérien commercial et civil. Si la formation montagne n’est pas obligatoire pour les pilotes à La Réunion, elle permet de mieux appréhender le relief accidenté de l’île.
Une bonne connaissance des vents est aussi nécessaire pour ne pas être surpris par les éléments et pouvoir anticiper pour le passage des cols et des lignes à haute tension.