À compter de ce mois de septembre, une 3e dose du vaccin est préconisée pour certains publics dits vulnérables. Les premières personnes concernées sont les gramounes dans les Ephad, les personnes de 65 ans et plus et les personnes présentant des comorbidités.
Cette 3e dose de vaccin concerne cinq millions de personnes âgées ou à "très haut risque" selon le ministère de la Santé.
Mais alors, est-ce que cela va modifier le schéma vaccinal à présenter sur le pass sanitaire ? On vous répond…
Non, même si vous êtes éligible à une troisième dose, vous ne perdrez pas votre pass sanitaire. Comme nous l’a indiqué le Ministère de la Santé que nous avons contacté, "Une personne éligible à une dose de rappel conservera un pass valide en 2/2. Si la personne fait une troisième dose elle aura un nouveau pass sur lequel il sera marqué 3/3, mais l’ancien restera valable."
Ce rappel sera donc simplement précisé sur le certificat, qui mentionnera le nombre d’injections et le type de vaccin.
La Haute Autorité de Santé a préconisé un des de rappel avec le vaccin à ARNm pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes présentant des comorbidités qui augmentent le risque de formes graves de Covid-19.
Cette dose de rappel doit être administrée après un délai d’au moins 6 mois suivant la primovaccination complète.
En ce qui concerne les personnes primovaccinées avec le vaccin Janssen, la HAS recommande qu’une dose de rappel avec un vaccin à ARNm (Comirnaty® ou Spikevax®) leur soit proposée à partir de 4 semaines après la première injection.
Pour les personnes immunodéprimées, peuvent bénéficier d’une troisième dose de vaccin, les personnes :
· ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
· sous chimiothérapie lymphopéniante ;
· traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;
· dialysées chroniques après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés ;
· atteintes de leucémie lymphoïde chronique ou de certains types de lymphomes traités par antiCD20 ;
· au cas par cas, les personnes sous immunosuppresseurs ne relevant pas des catégories susmentionnées ou porteuses d’un déficit immunitaire primitif.
Comme l’a souligné Martine Ladoucette, directrice de l’Agence Régionale de Santé lors d’une conférence de presse, "Pour conclure, deux messages, la possibilité et nécessité pour certaines personnes de bénéficier de la 3e dose de vaccination.
Cela n’est pas un constat d’échec mais la preuve que l’on connaît toujours mieux l’efficacité de la vaccination et que ce rappel s’avère nécessaire pour prolonger la durée de protection."