L’épidémie de coronavirus continue de se propager en métropole et le nombre de patients dans les laboratoires ne cesse d’augmenter.
Alors que les laboratoires sont surchargés face à l’afflux de patients voulant se faire dépister, le gouvernement a élargi la liste des professionnels habilités à effectuer les tests PCR.
Parmi eux, les masseurs-kinésithérapeutes.
Pour faire face à la surcharge de travail dans les laboratoires, le gouvernement a autorisé mardi 16 septembre, les masseurs-kinésithérapeutes à réaliser des prélèvements pour les tests PCR.
Cependant, l’Etat exige que les kinés suivent une formation "spécifique à la réalisation de l’examen, conforme aux recommandations de la Société française de microbiologie".
Cette mesure a été prise afin de faire face à l’afflux de demandes dans les laboratoires.
"Considérant, dans certaines zones, le risque de disponibilité insuffisante de professionnels de santé habilités à réaliser l’examen de détection du génome du SARS-CoV-2 par RT PCR […] il y a lieu, en conséquence, d’autoriser les masseurs-kinésithérapeutes à réaliser le prélèvement d’échantillon biologique pour cet examen", précise l’arrêté publié au Journal Officiel.
Les kinésithérapeutes ne pourront pas réaliser le test de dépistage PCR à des personnes présentant des symptômes, ni à celles identifiées comme des "cas contacts".
En cas de test positif, c’est le patient qui reçoit le résultat. L’ARS établira ensuite le protocole pour les cas contact.
Comme en laboratoire et lors des opérations de dépistage mobiles, le test sera remboursé à 100% par l’Assurance maladie.
L’autorisation de réaliser des tests Covid se rajoute à la liste déjà établie le 24 juillet par le gouvernement.
Etudiants en odontologie, en pharmacie et en maïeutique, aides-soignants, infirmiers diplômés d’État, sapeurs-pompiers, marins-pompiers et secouristes des associations agréées de sécurité civile titulaires d’une formation adéquate aux premiers secours sont également habilités à réaliser ces tests.
