Malgré l’allègement de certaines mesures, la prudence reste de mise à La Réunion. Les autorités rappellent l’importance de la vaccination. Un moyen destiné à lutter contre le coronavirus qui fait l’objet d’affirmations douteuses qui mettent à mal son efficacité.
Ce jeudi marque la fin du couvre-feu et du port du masque en extérieur à La Réunion. Mais la crise sanitaire liée au coronavirus reste d’actualité, les gestes barrières et les mesures de protection doivent être conservés, notamment dans les lieux clos.
La campagne de vaccination est un dispositif déployé par le gouvernement afin de se prémunir du coronavirus. Dans l’île, près d’un Réunionnais sur quatre est vacciné.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 221 179 Réunionnais ont reçu une première injection (soit 25,8% de la population totale). La couverture vaccinale continue sa progression, mais reste insuffisante, quelle que soit la tranche d’âge, déplore l’ARS.
Et les fake news (fausses informations) ne sont pas pour arranger la situation. Plusieurs d’entre elles circulent, notamment sur la toile.
L’ARN messager est incapable d’interagir avec le noyau de nos cellules qui héberge les chromosomes contenant notre ADN, notamment parce qu’il ne s’agirait que d’une toute petite séquence de l’ARN du coronavirus qui est introduite avec le vaccin.
On se souvient de Mauricette, 78 ans la première vaccinée à Sevran. Après son absence dans les médias, certains internautes ont affirmé qu’elle était décédée en se faisant passer pour des professionnels de son Ehpad. Il s’agissait en réalité d’un anti-vaccin qui a reconnu avoir menti. Mauricette est bel et bien vivante et a d’ailleurs reçue sa deuxième injection.
Si vous avez été infecté il y a moins de trois mois, vous êtes encore protégés par les anticorps, il est n’estdonc pas nécessairement utile de le faire. Mais au-delà de ces trois mois c’est fortement recommandé. En revanche, une dose suffira et servira de rappel puisque votre corps garde en mémoire les anticorps créés pour lutter contre le virus.
Dans plusieurs vidéos, on peut voir des gens qui s’accrochent des aimants à l’épaule apres avoir reçu leur injection. Le diamètre d’une seringue est trop étroit pour l’injection d’une puce ou ou d’un aimant. Cette adhésion à votre peau peut donc être expliqué par le sébum, un peu de gras secrété par la peau.
C’est vrai, mais il limite les risques de développer des formes graves. Le taux de mortalité reste plutôt faible en comparaison à d’autres pandémie mais c’est surtout le taux de reproduction du virus qui inquièt. Si trop de personnes sont contaminées en même temps, il y a donc plus de cas graves à gérer et les services des hôpitaux sont surchargés. C’est ce que les autorités veulent éviter.